La Nature nous sépare.



Lumière vacillante, chaude

Qui vient, s’enchaîne au sol,

S’infiltre dans la forêt en fraude

Pour venir lécher la mare qui se console.



Les arbres s'écartent pudiques

Lèvent leurs têtes au ciel

Pour ne pas interrompre le pique- nique

Que la lumière offre à sa belle.



Mais la lumière s'en va

Tu n'arrives pas à dormir

Alors la forêt se resserre sur toi

Pour que tu n'es pas à souffrir.



Je recherche mon cœur, sans armes

Une clairière à apprivoiser

Une mare où se noieront mes larmes

Loin de tout, loin du mal, au bonheur recréé.



Joël Charvillat.